"Au  total,  l’utilisation  du  Baclofène  « hors  neurologie »  a  concerné  plus  de  200 000  personnes  en France entre 2009 et 2015, avec un pic d’instauration en 2014. Le profil des utilisateurs était différent et  plus  hétérogène  que  celui  des  traitements  des  problèmes  d’alcool  avec  AMM,  comprenant  des usages  hors  RTU  ou  problématiques  (patients  de  plus  de  80  ans).En  termes  de  persistance,  le Baclofène   « hors   neurologie »   obtient   des   résultats   modestes,   similaires   aux   traitements   des problèmes d’alcool avec AMM : plus de la moitié des patients débutant un traitement par Baclofène n’ont pas eu de deuxième délivrance et plus de quatre sur cinq ont arrêté à six mois. Enfin, le profilde  sécurité  apparaît  préoccupant,  particulièrement aux  fortes  doses,  avec  une  augmentation  des hospitalisations  et  surtout  des  décès  par  comparaison  aux  autres  traitements  des  problèmes  de l’alcool."

Le Baclofène en vie réelle en France entre 2009 et 2015. Usages, persistance et sécurité, et comparaison aux traitements des problèmes d’alcool ayant une autorisation de mise sur le marché, Département  des  études  en  santé  publique,  Direction  de  la  stratégie,  des  études  et  des  statistiques, Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés, juin 2017

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