Les usages de drogues recouvrent des pratiques sociales variées allant de l’expérimentation à la dépendance. Ces pratiques sont le plus souvent envisagées à partir d’un cadrage juridique qui donne lieu à une normalisation de ces conduites à partir d’une réponse répressive. Depuis, les années 1990, le concept d’addiction est venu instituer l’usage de drogues comme un problème biomédical. L’épidémiologie sociale permet de déconstruire l’imaginaire social des drogues construit autour de figures caricaturales marquées par la précarité sociale, en montrant la complexité du lien entre variables sociales et conduites addictives. La recherche en sciences sociales permet de comprendre le développement des addictions, comme le reflet des transformations sociales et politiques des sociétés contemporaines. Elle autorise également à envisager l’usage des drogues au-delà de la pathologie individuelle ou du risque sanitaire, comme des pratiques sociales ordinaires qui prennent sens quand elles sont appréhendées dans leur contexte social et à partir des significations que leur accordent les individus.

Marie Jauffret-Roustide, Questions de santé publique, n° 31, 2017-03, 8 p.

Téléchargez la revue

Ce rapport propose des analyses et recommandations issues du projet "Alcool, Ville et Vie nocturne" qui a pour objectif l’observation et l’évaluation des dispositifs visant à prévenir et agir sur les Alcoolisations Ponctuelles Importantes (API) des jeunes dans l’espace public. Un rapport publié en mai 2017 propose des analyses et des recommandations.

Forum européen pour la sécurité urbaine, 2017

Téléchargez le rapport

Le pharmacien : un acteur dans le repérage de la consommation d’alcool
Cette vidéo met en scène différentes situations permettant aux pharmaciens de délivrer un message de prévention et de réduction des risques non culpabilisant, ou encore, d’ouvrir un dialogue sur une éventuelle consommation à partir d’une situation habituelle de délivrance de médicaments.
Voir la vidéo

L’infirmier scolaire : un partenaire clé de la Consultation Jeunes Consommateurs
Léa, 16 ans, élève de seconde, se rend à l’infirmerie du lycée pour fatigue et maux de ventre.
Voir la vidéo

Intervention en milieu scolaire : un contexte spécifique
L’équipe éducative d’un lycée professionnel signale un élève qui les inquiète à l’infirmière. Elle invite donc Cyril à la rencontrer.
Voir la vidéo

Le rôle et l’articulation entre les différents acteurs recevant des jeunes en intoxication éthylique aigüe
Médecins urgentistes
ELSA
Consultations jeunes consommateurs
outils facilitant le travail en partenariat

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) publie un nouvel état des lieux sur les données d’utilisation en France et la sécurité d’emploi du méthylphénidate (Ritaline, Ritaline LP, Concerta LP, Quasym LP, Medikinet). Il fait suite à un premier rapport publié en juillet 2013. Le méthylphénidate est un psychostimulant indiqué dans le trouble déficit de l’attention / hyperactivité (TDAH) chez l’enfant de 6 ans et plus dans le cadre d’une prise en charge globale, lorsque les mesures correctives psychologiques, éducatives, sociales et familiales seules s’avèrent insuffisantes. Les nouvelles données collectées n’ont globalement pas identifié de nouveau risque. Cependant, une utilisation hors AMM est toujours constatée, notamment en initiation de traitement chez des adultes atteints de TDAH . L’ANSM souhaite rappeler que cette utilisation hors AMM peut favoriser la survenue d’effets indésirables graves.

ANSM, mai 2017

Lire le point d'information

Ce document est divisé en deux parties:

1. Suggestions de réponses pour aider les professionnels de santé à répondre à des questions qui peuvent leur être posées sur l’utilisation de la cigarette électronique pendant la grossesse.

2. Informations à l’usage des professionnels de santé sur la cigarette électronique.

Smoking in Pregnancy Challenge Group, traduction RESPADD, 2017, 8 p.

Téléchargez le document

Le GREA a organisé une conférence de presse le 4 mai 2017 pour rétablir certains faits entre cannabis et maladie psychique, clarifier les effets du cannabis thérapeutique et également présenter certains outils pour toutes les personnes qui s'interrogent sur consommation et jeunes notamment.

Santé mentale et cannabis : stop à l’enfumage
S’il existe une corrélation entre troubles mentaux et consommation de cannabis, il ne s'agit pas d’une relation de causalité simple. Il est impossible de déclarer que le cannabis serait à lui seul à l’origine de maladies complexes au tableau clinique diversifié comme la schizophrénie ou la baisse de quotient intellectuel.
Téléchargez le document

Le potentiel du cannabis thérapeutique
GREA, 4 mai 2017
Parmi les nombreux composants du cannabis, deux sont particulièrement passés au crible : le ?-9-tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD). Le THC a notamment des effets antinauséeux, myorelaxants ou de stimulations de l’appétit alors que le CBD est anticonvulsif, analgésique ou encore anxiolytique.
Téléchargez le document

Consommation de cannabis chez les jeunes et prévention
Les parents, les enseignants et les animateurs qui encadrent des ados s’estiment parfois démunis face à la consommation de cannabis chez les jeunes. L’arrivée de nouveaux produits sur les étals, comme le CBD, suscite de nouvelles préoccupations. Pourtant, toutes ces interrogations légitimes trouvent souvent des réponses et parfois même des solutions. Du concept de l’intervention précoce au site Ciao.ch, parents, encadrants et jeunes ne sont pas seuls face à cet enjeu.
Téléchargez le document

"Le groupe d’experts propose tout d’abord que les pouvoirs publics informent la population sur les risques sanitaires associés à la consommation d’alcool et recommandent aux consommateurs d’alcool de ne pas consommer plus de 10 verres standards par semaine et pas plus de 2 par jour pour les hommes et les femmes. (...) Ils considèrent que la présence d’un risque sanitaire, même pour des consommations faibles et modérées, implique que l’avertissement sanitaire actuel (« L’abus d’alcool est dangereux pour la santé ») soit remplacé par un message signifiant que toute consommation d’alcool est à risque pour la santé. En termes d’information du consommateur, il est pour eux important que cet avertissement soit également présent sur les unités de conditionnement des boissons alcoolisées, de même que le pictogramme femme enceintes, le nombre de verres standard à 10 g et le nombre de calories par verre standard.

Santé publique France, Institut national du cancer, 2017, 153 p.

Téléchargez le rapport

Bulletin de liaison des CSAPA et CAARUD, médecins et pharmaciens d’officine impliqués dans l’accompagnement des usagers de drogues et autres conduites addictives, services d’addictologie, équipes de liaison et services de soins en milieu pénitentiaire

Sommaire

  • Opioides forts, opioides faibles, où en sommes-nous en 2017 ? / Dr Stéphane ROBINET, Dr William LOWENSTEIN,et al.
  • Une association pour la promotion des activités thérapeutiques en addictologie : l’ASAPsEA / Dr Pierre POLOMENI et al.,
  • Réduction des risques selon les produits Cinquième partie : Amphétamines et dérivés / Grégory PFAU, Paris (75)
  • Lettre d’un médecin généraliste à la présidence de la MILDECA / Dr Bruno JOURNE, Paris (75)
  • Baclofène, élargissement de la RTU et dépôt d’une demande d’AMM / La rédaction de Flyer
  • Une association entre l’usage régulier de cannabis et des dysfonctions rétiniennes / Dr Thomas SCHWITZER, Pr Raymund SCHWAN, Vincent LAPREVOTE, Nancy (54)

Le Flyer, n°67, mai 2017 - Téléchargez le document

Adaptée d’un projet anglais, " Change le programme" est une intervention brève (IB) qui s’appuie sur les principes de l’entretien motivationnel. Elle consiste en un unique entretien en face-à-face d’environ 45 minutes entre un intervenant en réduction des risques et un injecteur actif. Elle vise à une modification des représentations, des connaissances, des attitudes et des comportements face à l’injection. Ce rapport évalue la pertinence de développer cette intervention en France et les modalités de sa mise en place.

Michels  D.,  Halfen  S., Lert  F. et al., RESPADD, 2017, 98 p.

Téléchargez le rapport

Derniers contenus professionnels