La SPLF et la SFT, proposent dans ce document une information sur la cigarette électronique à l’occasion du Mois  sans  tabac qui se déroule en France. Cette information est basée sur l’analyse des données scientifiques publiées.

Société Francophone de Tabacologie, SFT, Société  de  Pneumologie  de  Langue  Française  (SPLF), novembre 2019

Téléchargez le document

En juillet 2017, la Ministre des solidarités et de la santé a signé un arrêté inscrivant tous les médicaments contenant de la codéïne et autres dérivés opiacés sur la liste des médicaments à prescription obligatoire. Cette décision réglementaire fait suite à l'identification de nombreux cas d'abus et d'usage détournés des codéinés par le réseau national d'addictovigilance. Le CEIP de Paris, chargé de l'enquête sur les spécialités associant paracétamol et codéine, propose une étude d'opinion sur l'impact de cette réglementation : évolution du nombre de patients dépendants aux codéinés, leur prise en charge thérapeutique et les reports éventuels de consommation.

CEIP Ile de France, 2019

Téléchargez le document

Les microstructures médicales Addiction (MSMA) associent au sein d’un cabinet médical ou d’une structure médicale d’exercice coordonné, les compétences médicales et psychosociales. 95 structures réparties dans 5 régions (Bourgogne-Franche-Comté, Grand-Est, Hauts-de-France, Ile-de-France, Occitanie) vont expérimenter un forfait annuel par patient, dans le cadre d'une expérimentation article 51 nommée Equip'addict. Ce forfait de 528 € par patient vise à rémunérer les différents intervenants (médecin généraliste, psychologue, travailleur social) de la MSMA.
Un arrêté de l'ARS de Bourgogne-Franche-Comté reprend le cahier des charges de l'expérimentation qui présente le contexte, les enjeux, les objectifs et détaille l'organisation et les missions des MSMA.

Téléchargez l'arrêté

En octobre 2016, Santé publique France a lancé la première opération Mois sans tabac, qui propose aux fumeurs le défi d'arrêter de fumer pendant 30 jours au mois de novembre. L'évaluation d'efficacité de ce dispositif de marketing social repose sur les données du Baromètre de Santé publique France 2017, enquête aléatoire menée par téléphone auprès de 25 319 individus, dont 6 341 fumeurs quotidiens au lancement de Mois sans tabac 2016. Les répondants au Baromètre de Santé publique France 2017 ayant fait une tentative d'arrêt du tabac au dernier trimestre 2016, qu'ils soient fumeurs ou ex-fumeurs en 2017, ont fait l'objet d'un rappel 1 an plus tard, pour étudier leur comportement tabagique à plus long terme. Les résultats démontre l'efficacité de l'opération Mois sans tabac 2016. Au-delà du seul nombre d'inscrits, cette étude permet d'avoir une vision globale de l'impact de ce dispositif de marketing social, au plus proche de l'objectif de santé publique, à savoir inciter les fumeurs à arrêter de fumer, quelles que soient les modalités qu'ils choisissent pour y parvenir.

Guignard Romain, Andler Raphaël, Richard Jean-Baptiste, Pasquereau Anne, Quatremère Guillemette, Nguyen-Thanh Viêt, Santé publique France, coll. Etudes et enquêtes, octobre 2019, 19 p.

Téléchargez le document

"Depuis plus de vingt ans, Modus Vivendi mène un projet d’analyse de produits psychotropes aussi appelé testing. Pour marquer ce cap, nous publions ce numéro des Carnets du Risque qui présente le dispositif et les principaux résultats du projet dans une triple démarche d’auto-évaluation, de capitalisation et de militantisme. Dans le cadre du projet, qui s’adresse exclusivement aux usagers de drogues, ceux-ci ont la possibilité de faire analyser leurs produits et de recevoir des informations et des conseils de Réduction des Risques personnalisés.(...) Entre 2011 et 2018, 1138 échantillons ont été analysés. Nous constatons une augmentation constante du nombre de demandes d’analyse (+ 100% en huit ans). Ces demandes concernaient le plus souvent des échantillons supposés de MDMA, de speed ou de cocaïne. Les échantillons de NPS se classent au quatrième rang des produits les plus souvent testés mais, contrairement aux trois autres produits précités, le nombre de demandes d’analyse les concernant est relativement stable. Plus d’un échantillon sur six a été acquis sur Internet (un chiffre qui a quadruplé entre 2011 et 2018). Les analyses réalisées sur les produits envoyés en laboratoire (n = 683) mettent plus particulièrement en évidence qu’un cinquième des échantillons étaient discordants, soit que la substance annoncée n’était pas présente, soit qu’une substance supplémentaire inattendue était présente ; un septième des échantillons contenaient un adultérant attendu, le plus souvent légal (e.g., caféine) ; la moitié des échantillons de MDMA et un tiers de ceux de speed et de cocaïne avaient une concentration particulièrement élevée (> 75%) ; le dosage des échantillons de MDMA est en hausse (+ 100% entre 2012 et 2018) ; 12% des échantillons, typiquement des pilules de MDMA surdosées, ont fait l’objet d’une alerte précoce. La plupart des demandes sont introduites pas des usagers de drogues évoluant dans les milieux festifs, ce qui correspond au public visé. Il s’agit le plus souvent d’hommes avec une moyenne d’âge d’environ 30 ans. Nous constatons également que notre public a tendance à prendre de l’âge, à se masculiniser et à être (de plus en plus) soucieux de sa santé."

Bérénice Libois, Michaël Hogge, Arthur Boudoux, Charlotte Lonfils, Nicolas Van der Linden, Modus Vivendi,  Carnet du Risque n°50, 84 p.

Téléchargez le document

Chez les patients ayant un trouble de l’usage de l’alcool, les outils disponibles en médecine générale sont : L’entretien motivationnel (EM) qui a montré une efficacité à court terme sur les consommations de substances comparativement à l’absence d’intervention. Les thérapies cognitivo-comportementales même s’il y a peu de données spécifiques à l’approche psychothérapeutique par un médecin généraliste. Les médicaments indiqués dans le maintien de l’abstinence après un sevrage […] Une réduction de la consommation d’alcool a été proposée comme objectif thérapeutique et permet à certains patients de s’inscrire dans un projet de soins.

Soins du patient ayant un trouble de l’usage de l’alcool en médecine générale - pour une prise en charge thérapeutique conforme aux données de la science
CNGE - Collège National des Généralistes Enseignants, 15 octobre 2019

Téléchargez l'avis


Soins du patient ayant une consommation d’alcool à risque en médecine générale - Pour un repérage systématique et non jugeant
CNGE - Collège National des Généralistes Enseignants, 18 juin 2019

Téléchargez l'avis

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a souscrit aux propositions du groupe d’experts sur le cadre pratique de l’accès au cannabis à usage médical en vue d’une expérimentation en France, en juillet dernier. L’ANSM poursuit les travaux nécessaires à la mise en place de cette expérimentation avec la création d’un comité scientifique pluridisciplinaire composé notamment de professionnels de santé et de patients. Le premier objectif de ce comité est de mettre en place les conditions pratiques de l’expérimentation : produits qui seront utilisés, formations des professionnels de santé et conditions du suivi des patients.

ANSM, 16 octobre 2019

Lire le point d'information

Derniers contenus professionnels