La consommation de produits psychoactifs (alcool, tabac, drogues) comporte des risques sanitaires et peut provoquer des dommages sociaux. La réduction des risques et des dommages (RDRD), sans nier le caractère illicite de certains usages, permet de considérer l’addiction comme une maladie chronique. Elle s’adresse également aux personnes non dépendantes dont les pratiques s’avèrent particulièrement dangereuses. Elle reconnaît que l’arrêt de la consommation n’est pas possible pour certaines personnes, à certains moments de leur trajectoire, et qu’il faut alors mobiliser des leviers pragmatiques et adaptés pour améliorer leur qualité de vie.
Ce document de la série de la Mildeca, L'essentiel sur... présente le concept de la RdRD, rappelle quelques chiffres clés en France,  fait un point sur les salles de consommation à moindre risques, sur l'application de la RdRD à l'ensemble des conduites addictives, sur les niveaux de preuve de son efficacité. Il se termine par l'explication de quelques idées reçues.

Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA), 2020-04, 4 p.

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