La présente note présente le volet jeux d’argent et de hasard  de l’étude Escapad. Alors que l’offre de jeux est interdite aux mineurs, près de quatre jeunes sur 10 (39 %) déclarent avoir joué à un JAH dans l’année et un sur 10 (10 %) au cours de la semaine écoulée. Les garçons sont près d’un sur deux (47 %) à déclarer avoir joué dans l’année. Les jeux de tirage et de grattage sont les plus pratiqués (31 %) devant les pronostics et paris sportifs (17 %) et les jeux de casino (3,6 %). Afin de détecter les difficultés suscitées le jeu, les adolescents interrogés ont répondu à un questionnaire de repérage sur les problèmes et conséquences éventuellement rencontrés (perception de l’entourage, montant des mises, stress et angoisses, etc.).Au total, en 2017, moins de 1 % de la population adolescente de 17 ans serait en grande difficulté par rapport à sa pratique des jeux d’argent et de hasard. Chez les jeunes de 17 ans ayant joué au cours de la semaine précédant l’enquête, plus de la moitié présenteraient un risque, même faible (53 % et 63 % parmi les garçons), 3,4 %  des jeunes présentant un risque élevé.

Alex Brissot, Antoine Philippon, Stanislas Spilka, OFDT, Note 2018-04, Septembre 2018, 12 p.

Téléchargez la note

La réduction de l’espérance de vie est en moyenne de  16 ans chez les hommes et 13 ans chez les femmes pour l'ensemble des troubles psychiques, elle atteint 22,3 ans pour les hommes et 23,4 pour les femmes, pour les personnes suivies pour des troubles addictifs. Les causes de décès principales sont proches de celles des bénéficiaires de l’Assurance maladie avec néanmoins une place prépondérante des suicides, accidents de transport et chutes. La  mortalité  prématurée  est  particulièrement marquée chez les personnes suivies pour des troubles liés à l’usage de substances  psycho-actives  pour  lesquels  elle  représente  73  %  des  décès. Enfin une surmortalité est observée pour l'ensemble des pathologies psychiatriques mais est particulièrement marquée pour les troubles psychotiques et addictifs.

M. Coldefy, C. Gandré, Questions d'économie de la santé, n°237, septembre 2018, 8 p.

Téléchargez la revue

Parmi les points clés relevés

•    Entre 2006 et 2013, 3 207 enfants ont, lors de leur séjour hospitalier, eu un diagnostic pour troubles causés par l’alcoolisation foetale (TCAF) durant la période néonatale, soit 0,48 cas pour 1 000 naissances, incluant 0,07 cas de syndrome d’alcoolisation foetale (SAF) pour 1 000 naissances.
•    Au niveau régional, la proportion d’enfants diagnostiqués pour TCAF était plus fréquente à La Réunion (1,22‰), en Haute-Normandie (1,02‰), en Champagne-Ardenne (0,90‰), et dans le Nord-Pas-de-Calais (0,90‰).
•    On observait, entre les périodes 2006-2009 et 2010-2013, une diminution significative du nombre d’enfants diagnostiqués pour un SAF mais une augmentation du nombre des autres troubles liés à une alcoolisation foetale (aTCAF).

Laporal S, Demiguel V, Cogordan C et al., Santé publique France, 2018, 16 p.

Téléchargez la synthèse

Présentation des résultats concernant l'estimation des consommations d'alcool et de tabac des femmes enceintes à partir des données de l'enquête Baromètre santé 2017. Les informations et conseils spécifiques donnés par le médecin ou la sage-femme pendant la grossesse sont également étudiés. La consommation d'alcool et de tabac des femmes en âge de procréer et la connaissance du pictogramme « femme enceinte » obligatoirement apposé sur toute boisson alcoolisée font aussi l'objet d'un encadré.

Andler R, Cogordan C, Richard JB et al., Saint-Maurice : Santé publique France, 2018. 10 p.

Téléchargez le document

La forte consommation épisodique d’alcool (FCEA) est associée à des risques potentiellement graves pour la santé et la sécurité des jeunes adultes, et surtout des étudiants postsecondaires. Cette étude a examiné les perceptions et les attitudes, les attentes, les raisons et les conséquences influençant la FCEA. L’étude a également exploré trois comportements de consommation d’alcool à risque: les pertes de mémoire dues à la consommation, la consommation avant une sortie et la consommation pour oublier ses problèmes.

Meister, S.R., Barker, B. et Flores-Pajot, M.-C., Ontario : Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances, 2018

Téléchargez le rapport 

Il y a maintenant huit ans, la France ouvrait partiellement une offre légale de jeux d’argent sur  Internet dans trois domaines : les paris sportifs, les paris hippiques et le poker. La loi de 2010 redéfinissait un cadre légal global pour l’ensemble des jeux d’argent en mettant l’accent sur un objectif de santé publique, celui de prévenir le jeu problématique. Si Internet est loin d’être encore le support dominant des pratiques de jeux d’argent, la part qu’il prend progresse rapidement. Cette nouvelle enquête a pour objectif à la fois de pouvoir documenter les évolutions survenues dans ces pratiques en cinq ans et explorer quelques thématiques nouvelles, notamment sur les pratiques émergentes, les contextes de jeu et les difficultés rencontrées.

J. M. Costes, V. Eroukmanoff, ODJ, note n°9, juillet 2018

Téléchargez la note

Ce numéro 126 de Tendances s’attache à comparer les prévalences d’usage de tabac, les ventes ainsi que les niveaux de prix dans l’Union européenne. S’agissant du tabagisme parmi les adultes et parmi les jeunes de 16 ans, cette analyse, qui s’appuie largement sur la représentation cartographique, met d’abord en lumière la grande hétérogénéité des consommations sur le continent. Les données recueillies pour ce Tendances montrent également que les ventes de tabac officielles ne reflètent qu’imparfaitement ces niveaux de consommation. Des divergences (d’usage et de ventes) qui ne s’expliquent qu’en partie par les disparités de prix. Un travail a été conduit pour ajuster les prix courants du tabac sur le niveau de vie dans chaque pays européen ; il démontre que d’autres éléments, culturels et historiques, jouent un rôle non négligeable dans les niveaux de tabagisme.
Au-delà de cette vue d’ensemble, cette approche permet de considérer plus spécifiquement la situation française. Celle-ci apparaît à plusieurs égards singulière, puisque dans l’Hexagone la consommation de tabac demeure importante malgré des niveaux de prix parmi les plus élevés de l’UE. Les dernières données disponibles sur l’usage de tabac en 2017 chez les jeunes comme les adultes ont toutefois montré une baisse sensible du tabagisme en France, alors qu’après la forte hausse de prix en mars 2018 d’autres augmentations sont attendues pour atteindre 10 euros en 2020.

Aurélie Lermenier-Jeannet, OFDT, Tendances n° 126, juillet 2018, 6 p.

Téléchargez la revue

En France, environ 15 000 personnes décèdent chaque année des suites d’un cancer attribuable à la consommation de boissons alcoolisées. Le chapitre « Alcool et cancer » du Baromètre cancer 2015 explore cette consommation par les Français ainsi que leur sentiment d’information à l’égard des effets de l’alcool sur la santé, leur perception et leurs opinions quant à la dangerosité du produit et au risque de cancers qu’il induit.

Cogordan C, Richard JB, Andler R, Ancellin R, Deutsch A., Saint-Maurice : Santé publique France, 2018. 16 p.

Téléchargez le document

Synthèse de l'enquête lycéens sur le volet Produits Psychoactifs : La majorité des lycéens, 63 %, a déjà consommé de l’alcool Avec une préférence pour la bière et les alcools forts, les ¾ des lycéens boivent en moyenne moins de 3 verres/pintes par soirée ... et ce pour être plus à l’aise socialement: pour faire comme tout le monde (34%), pour être plus à l’aise dans leurs relations sociales (26%) ou également pour relâcher la pression Une consommation d’alcool assez répandue 1 lycéen sur 10 a déjà expérimenté des drogues et principalement le cannabis, considéré pourtant comme aussi ou plus dangereux que l’alcool par la majorité des lycéens 14%des lycéens fument de manière régulière ou occasionnelle

Synthèse de l'enquête étudiants sur le volet Produits Psychoactifs : La majorité des étudiants, 82 %, a déjà consommé de l’alcool. Avec une préférence pour la bière et les alcools forts, 50 % des étudiants boivent en moyenne moins de 3 verres/pintes par soirée ... et ce pour relâcher la pression/décompresser (55%), et pour être plus à l’aise dans leurs relations sociales (33%). Une consommation d’alcool assez répandue chez les étudiants Près de 3 étudiants sur 10 ont déjà expérimenté les drogues et principalement le cannabis (20%), considéré pourtant comme aussi ou plus dangereux que l’alcool par la majorité des étudiants 24% des étudiants fument de manière régulière ou occasionnelle

SMEREP, juin 2018

Téléchargez l'enquête Lycéens

Téléchargez l'enquête Etudiants

 

 

Derniers contenus professionnels